Compte-rendu: Les schémas de métadonnées embarquées pour les images numériques du patrimoine culturel
Compte rendu par Juliette Hueber
Présentation initiale
Afin d’introduire la question des métadonnées embarquées dans les images numériques, les organisateurs de l’atelier ont présenté le contexte dans lequel ils ont amorcé cette réflexion : une unité de service et de recherche en histoire de l’art (CNRS/INHA) ayant à traiter d’importants corpus visuels.
Dans une première partie les intervenants ont évoqué la chaîne de traitement des images numériques qu’ils ont mis en place au sein de leur laboratoire et les ajustements successifs qu’ils ont été amenés à faire. Puis les journées d’étude et formations organisées autour de cette problématique. Ces journées ont fait clairement apparaître que ces questions trouvent un écho important en SHS, et qu’une communauté de personnes intéressées est susceptible d’émerger.
Objectif de l’atelier
Cet atelier est un prolongement de la réflexion entamée le 13 octobre 2014 à l’INHA lors de la matinée intitulée «Des métadonnées pour les images numériques du patrimoine culturel».
Suite à cette matinée, il est apparu que le schéma VRA Core pouvait être une alternative à CIDOC-CRM, une piste intéressante d’extension du modèle XMP d’Adobe et qu’il pouvait couvrir les besoins de description des objets patrimoniaux. Une suite de cette première réflexion est la construction en cours d’un modèle éditorial pour des catalogues raisonnés numériques sur la base de l’utilisation du CMS open source Collective Access. Cet outil gère en effet nativement des schémas de métadonnées dont VRA Core.
L’atelier a proposé un retour sur l’utilisation de VRA Core, et une réflexion sur ses éventuelles limites : est-ce que le schéma couvre, de manière satisfaisante les besoins des personnes qui manipulent la représentation des objets patrimoniaux ? Existe-t-il d’autres alternatives ?
Discussion
Peu de personnes issues de l’histoire de l’art ou de l’archéologie ont participé à la discussion, ce qui a infléchit la perspective de l’atelier.
Lors de la discussion l’un des participants a souligné deux points importants dans le principe des métadonnées embarquées dans les images numériques :
- Selon ce mécanisme, chaque ressource doit contenir ses métadonnées individuellement, quitte à multiplier le nombre de métadonnées identiques en autant de fois qu’il y de ressources se rapportant au même objet d’étude. C’est un mécanisme qui va à l’encontre du fonctionnement d’une base de données relationnelle classique. Cependant les outils disponibles aujourd’hui permettent facilement les traitements par lots.
- Selon lui il n’est pas utile de multiplier le nombre de métadonnées embarquées dans les images. Il faut s’en tenir à quelques éléments de base, le reste faisant l’objet d’une description externe ou renvoyant à des référentiels externes. Ce point est ouvert et reste discutable.
Les organisateurs de l’atelier concluent que la communauté des personnes qui mènent une activité de recherche fondée sur des corpus visuels devraient se saisir de l’ensemble des outils à notre disposition sans délaisser les standards qui permettent d’embarquer les métadonnées dans les fichiers numériques, à l’image de ce qu’on observe en biologie (Darwin Core) et en astronomie notamment.
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